Les prochains mois s'annoncent très intéressants à l'OL. Président depuis 1987, Jean-Michel Aulas ne sera plus l'actionnaire majoritaire du club au profit de John Textor. Une nouveauté pour le boss lyonnais mais, pour Jérôme Rothen, difficile de l'imaginer passer au second plan.
Bientôt, Jean-Michel Aulas ne sera plus le seul maître dans la capitale des Gaules. Le président de l'OL depuis 1987 a du céder son fauteuil d'actionnaire majoritaire du club lyonnais il y a une semaine très exactement. Le nouveau puissant porte-feuille du club rhodanien est l'Américain John Textor. Toutefois, Aulas ne pouvait abandonner son bébé aussi facilement et il a su négocier le fait de rester président exécutif pendant encore trois ans. Il pourra continuer à mener la destinée de son club de toujours même si les décisions devront se prendre désormais à deux avec John Textor.
Aulas décidera encore pour tout, selon Rothen
Après le pouvoir absolu de Jean-Michel Aulas, l'OL aura une direction bicéphale à sa tête. Le financier dans les mains de John Textor et le sportif pour Aulas. Mais, ce dernier arrivera t-il à s'accommoder de son nouveau partenaire ? Jérôme Rothen en doute. Le consultant RMC l'a indiqué dans son émission Rothen s'enflamme mardi soir. Pour lui, le président lyonnais voudra encore tout décider malgré l'arrivée de John Textor dans le club.
🗣💬 "Tu ne peux pas partager le pouvoir quand tu es un taulier. Et lui (Aulas) a toujours été un taulier"
— Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) June 28, 2022
🔴🔵 Jérôme Rothen est sceptique sur la driection à deux têtes Textor-Aulas qui se dessine à l'OL. pic.twitter.com/PFnYcSGjgU
« Moi je trouve ça compliqué de penser qu’il puisse équilibrer les choses avec quelqu’un d’autre parce que c’est le taulier depuis 40 ans. C’est lui qui a monté le club, c’est son bébé. Il en a fait une machine de guerre, une pompe à fric. Après, ça atteint ses limites d’un point de vue sportif. On est d’accord pour dire qu’il est temps de passer la main mais il n’est pas capable. La preuve dans la négociation, il a obtenu de rester trois ans de plus. Il a pas envie de déléguer. […] Dans deux ans, il va pas dire à John : come on, tu gères je vais t’écouter. Non, il va écouter personne. Je pense qu’on ne peut pas partager le pouvoir quand on est un taulier. Ça va être difficile de déléguer à John », a t-il développé. Une analyse logique quand on sait l'amour porté par Aulas à l'OL. Toutefois, depuis une semaine, ce dernier est devenu un employé comme un autre pour John Textor et le moindre échec pourra menacer sa position au sein du club.