Noël Le Graët a officiellement démissionné de son poste de président de la FFF et certains imaginent déjà Jean-Michel Aulas pour le remplacer.
En retrait depuis plusieurs semaines, Noël Le Graët n’est officiellement plus le président de la Fédération française de football. Philippe Diallo a été nommé par intérim mais à plus long terme, un nouveau président sera élu. Le nom de Michel Platini revient avec insistance et plait beaucoup à la ministre des Sports ainsi qu’à certains journalistes comme c’est le cas de Daniel Riolo. D’autres observateurs du ballon rond imaginent Jean-Michel Aulas dans ce rôle... avec une énorme pointe d'ironie. Consultant pour Winamax TV et l’After Foot et sympathisant assumé de l’Olympique Lyonnais, Sofiane Zouaoui, souvent critique à l'égard de Jean-Michel Aulas, a plaisanté sur la formidable opportunité qui s'offre à "JMA" de prendre en mains la Fédération française de football. Un avis qui ne fait toutefois pas l’unanimité sur les réseaux sociaux.
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« Très belle opportunité à saisir pour Jean-Michel Aulas à la présidence de la FFF. Son expérience parle pour lui, il ne pourra pas cumuler son mandat avec celui de l’OL mais, pour sa carrière, c’est une évidence. Nous vous soutiendrons » a publié l’intervenant de l’After Foot au sujet de Jean-Michel Aulas, précisant un peu plus tard que son tweet était ironique. Un avis qui avait toutefois divisé. « J'arrive pas à savoir si c'est un tweet humoristique », « Vu son bilan ses dernières années je crains que son moment ne soit passé. Éventuellement sur la réforme du football féminin » ou encore « On parle de Aulas qui est au Comex ? Non mais faut faire table rase la avec cette équipe » pouvait-on lire sur Twitter, où les internautes ont bien du mal à savoir si Sofiane Zouaoui est ironique. C'est pourtant bien le cas, le journaliste souhaitant ainsi laisser entendre qu'il laisserait volontiers Jean-Michel Aulas partir de l'OL pour rejoindre la Fédé. Il faut dire que JMA n'a plus la même réussite ces dernières années à Lyon, qui apprend désormais à vivre régulièrement sans Coupe d'Europe, ce qui était impossible auparavant.