Favorable à la réforme de la Ligue des Champions qui amène plus de recettes et s’assure en même temps de la présence de plus de clubs des gros pays européens, Jean-Michel Aulas s’est fait quelques ennemis chez ses collègues présidents en France à ce sujet.
Il faut dire que le patron de l’OL siège à l’association européenne des clubs (ECA) et il assure ne rien avoir vu venir de cette réforme validée en express par l’UEFA la semaine dernière. Une position qui n’a pas vraiment convaincu ses homologues, comme Bernard Caïazzo et Michel Seydoux. Ce dernier a pris la parole pour s’en étonner, lançant tout de même un petit tacle au président lyonnais sur son art de la communication qui ne porte visiblement pas toujours ses fruits.
« Quand on a la chance d’avoir un représentant aussi qualifié auprès des instances européennes, il aurait été souhaitable qu’il communique auparavant avec nous sur le sujet, lui qui maitrise si bien la communication. Je regrette qu’on n’ait pas eu le missel avant la messe. Et la messe est dite », a déploré le dirigeant lillois dans les colonnes de L’Equipe. Une petite pique pour décrier la communication de Jean-Michel Aulas, même si au final, cette réforme ne touche pour le moment pas trop le football français, qui conservera à peu près le même nombre de clubs en Ligue des Champions. Mais visiblement, c’est plus la manière de procéder, un vote express pendant que l’UEFA n’a pas de président définitif, que le résultat qui dérange le monde de la Ligue 1.