Le comportement de Jean-Michel Aulas lors de ces dernières semaines lui vaut quelques ennemis ou critiques dans les instances, pas toujours à visage découvert.
Pour quelqu’un qui avait promis de prendre ses distances et de laisser Juninho à la manoeuvre cette saison, c’est manqué. Devant les difficultés sportives de son club, puis la crise sanitaire en France en ce printemps, Jean-Michel Aulas est rapidement redevenu incontournable dans les médias. S’il a laissé son ancien poste à la LFP pour aller du côté de la FFF, il est toujours très présent dans les instances. Au point de provoquer quelques moqueries dans les réunions, où on estime que le football français tient trois syndicats : Première Ligue, l’UCPF et JMA. Une petite pique qui démontre que Jean-Michel Aulas est difficile à canaliser, même pour l’un de ses soutiens habituels qu’est Noël Le Graët. Surtout que, à force d’annonce, de propositions, et contre-attaques et de menace, le président de l’OL a perdu de sa crédibilité aux yeux de ses acolytes. Ainsi, personne ne semble dupe, le dirigeant rhodanien fera toujours passer son club avant les autres, et chacun cherche donc dans ses paroles où est l’entourloupe.
« Même quand il a une bonne idée, on se demande où est l’entourloupe », confie ainsi au Journal Du Dimanche, un acteur influent des instances. Des attaques qui répondent bien sûr aux agissements du président de l’OL de ces derniers jours, après avoir voté pour une saison blanche, un classement basé sur les saisons précédentes, une nouvelle saison calquée sur l’année civile, arrêter le classement à la dernière journée entière disputée ou encore attaquer la LFP pour dommages et intérêts. La lassitude est donc de mise chez certains représentants du football français, même si Jean-Michel Aulas peut toujours compter sur le soutien infaillible de son club et de ses supporters, certains que le « boss » fait tout pour les défendre.