Ce mardi matin, Jean-Michel Aulas a tenu à venir répondre à la presse sur de nombreux sujets et notamment sur la situation de Bruno Génésio, lequel est soumis à une énorme pression populaire. Entre les innombrables attaques sur les réseaux sociaux, les banderoles « Génésio out » qui fleurissent depuis quelques jours dans la capitale des Gaules, le patron de l'Olympique Lyonnais a tenu à mettre les choses au point.
Mais s'il soutient son coach actuel, Jean-Michel Aulas admet que c'est le conseil d'administration d'OL Groupe qui prendra une décision finale dans les prochains jours. En attendant, le comité de gestion de l'Olympique Lyonnais a déjà validé lundi soir ce choix à l'unanimité. « Personnellement, je trouve que Bruno a les caractéristiques de l’entraîneur qui permet de s’inscrire dans la durée. Quand on change d’entraîneur, on doit changer de staff (…) J’ai une grande estime pour Bruno, mais je suis aussi à l’écoute de ce qui se dit, s’écrit, de l’avis des supporters. Mais il y a aussi un conseil d’administration qui se réunira après la fin de saison. Et c’est lui qui prendra une décision définitive sur mes propositions (…) Jusqu’à la réunion du conseil d’administration, aucune décision ne sera définitive. Il y a 14 administrateurs au board, dont deux représentants chinois, et il y aura un vote démocratique (…) Quand je prends des décisions, ce sont des vrais réflexions. Pour Bruno, la tendance est qu’il reste, a expliqué Jean-Michel Aulas, avant de justifier son choix. Est-ce qu’on pouvait aller déloger le PSG et Monaco, y compris avec un entraîneur étranger plus expérimenté que Bruno ? Je ne le pense pas ! Est-ce qu’on pouvait titiller Nice ? Oui et c’est ma déception (…) On a les moyens d’être le premier club français dans les quatre ans, et dans les huit ou dix premiers en Europe. On a loupé la Champion’s League, on pouvait imaginer être plus proche de PSG et de Monaco, alors oui on a fait des mauvais matches, mais on a fait des très bons. On a été aussi le seul, avec la Juventus, à battre Monaco à Louis II (…) Je suis déçu et peiné qu’on ne soit pas en Champion’s League, y compris économiquement, mais de là prendre le risque de tout casser. Le départ de l’entraîneur et du staff, ça coûte 10ME ! On a des performances honnêtes et correctes, et je ne veux pas prendre le risque de tout chambouler. »