Si prompt à dégainer contre L’Equipe coupable selon lui de comploter pour perturber son club, Jean-Michel Aulas a tout de même accordé un entretien de trois pages au quotidien sportif ce vendredi. Parmi les thèmes évoqués, celui de l’avenir de son club que le dirigeant rhodanien estime être radieux. Financièrement comme sportivement, JMA annonce que l’OL va monter en puissance dans les années à venir, et s’inviter dans le gratin européen. Au point que le patron lyonnais se lance dans une promesse d’une victoire en Coupe d’Europe d’ici cinq ans.
« Aujourd'hui, on est dans un monde économique où on joue contre Microsoft, Oracle et Coca-Cola. Ce qui valait huit millions il y a quinze ans pour embaucher Edmilson vaut 80 millions aujourd'hui. Tant qu'on n'est pas dans les dix premiers européens, on n'a pas accès à ces ressources. Donc on a fait l'inverse, on a construit les infrastructures et la marque qui vont nous permettre de revenir au premier plan. Je n'ai pas l'intention de lâcher avant d'être revenu au plus haut niveau européen. Dans le top huit, oui. Les résultats sportifs ne sont pas encore au niveau du modèle économique mais c'est parce qu'il date de l'année dernière seulement, et que face à nos 250 millions d'endettement, on n'avait pas trouvé de stabilité avec notre actionnariat. Là, on vient de la trouver. On a tout ce qu'il faut pour réussir et on ne va pas se gêner. Quand je parle avec Karl-Heinz Rummenigge ( Bayern Munich), Florentino Pérez (Real Madrid) et Andrea Agnelli (Juventus Turin), ils me disent que mon modèle est magnifique, que c'est l'avenir. Je préfère les écouter, eux, plutôt que d'entendre des trucs qui me blessent et n'ont pas de fondement. Je ne pense pas qu'on soit prétentieux. Dans les cinq ans, on gagnera une Coupe d'Europe. Je ne sais pas si vous vouliez me poser la question mais je ne partirai pas avant d'avoir ramené l'OL parmi les grands clubs européens », a promis un Jean-Michel Aulas qui répond par la même occasion à ceux qui se demandent si ses possibles nouvelles fonctions à la FFF en cas d’élection de Noël Le Graët allaient l’éloigner de son club de cœur.