Ces derniers jours, tout le football français ou presque se ligue contre la potentielle réforme de la Ligue des Champions.
Hormis le Paris Saint-Germain, qui serait bien entendu favorisé dans cette nouvelle ligue quasi-fermée, tous les autres clubs de Ligue 1 sont à priori opposés ce projet lancé par les grandes puissances européennes. D’ici à 2024, ces dernières rêvent de voir une compétition dans laquelle les trois quarts des équipes présentes resteraient en place pour la saison suivante, quel que soit les résultats des championnats nationaux. Une réforme pas forcément rejetée par Jean-Michel Aulas.
« J'ai un avis mitigé car nous n'avons pas toutes les informations. Il faut donc connaître quelles sont les règles d'accessibilité dans cette pyramide. Il faut regarder dans le détail si l'intérêt de la France est d'être à fond contre le principe ou si les modalités d'exécution des principes vont permettre au contraire à des pays comme la France qui ne sont pas dans les quatre meilleures nations, celles des clubs les plus puissants, de pouvoir se réinsérer dans un dispositif différent. Je suis assez prudent. Connaissant bien Aleksander Ceferin, l'UEFA et l'Association européenne des clubs, je n'ai vraiment pas l'impression qu'il y a une volonté de fermer complètement ces compétitions », a expliqué, à l’AFP, le président de l’OL, qui espère que la L1 pourra sortir gagnante d’un potentiel changement, avec plus de clubs dans les trois Coupes d’Europe et donc plus de revenus.