Cette semaine, l’Olympique Lyonnais a rempli le premier objectif de sa saison 2019-2020 en validant sa qualification pour la phase finale de la Ligue des Champions.
Le deuxième but du club rhodanien, lui, reste toujours abordable, sachant que l’OL est situé à trois unités du podium après 17 journées de Ligue 1. Malgré tout, l’ambiance est morose chez les Gones. D’abord parce que le clash entre les supporters et Marcelo a explosé au grand jour mardi soir. Mais aussi et surtout parce que les fans lyonnais n'acceptent toujours pas que Rudi Garcia soit l'entraîneur de leur équipe. Et pourtant, ils doivent faire avec, et selon Jean-Michel Aulas, certains ultras de l’OL doivent même assumer cette situation, car c’est à cause d’eux que le président a tenté de faire la révolution l’été dernier, sans réussite finale. C’est en tout cas ce que JMA laisse entendre.
« Garcia ? C’est vrai, il y avait un risque. Mais ne courrait-on pas un risque de se retrouver 15e après avoir écouté les supporters ? On leur a donné raison avec Bruno Genesio et je m’en mords les doigts de ne pas l’avoir gardé. Je préfère avoir des résultats plutôt que d’écouter les sifflets. Parfois, il faut être courageux pour dire la vérité aux supporters. Je rappelle que Rudi Garcia a joué la finale de la Coupe d’Europe dans mon stade… Qui a le plus d’intérêt à ce que ça marche ? Moi car je suis le premier actionnaire. Est-ce qu’il vaut mieux écouter les quelques sifflets et se retrouver en difficulté économique et sportive ? Peut-être que j’ai commis une petite erreur. Est-ce que j’ai bien fait ? J’ai écouté les groupes de supporters. Peut-être que je n'ai pas rendu service à l'institution. J’ai aussi voulu faire plaisir à Bruno. Ensuite, je me suis demandé qui pouvait redresser la barre après avoir donné peut-être trop rapidement le manche à Juninho et Sylvinho. J’ai toujours l’habitude d’assumer mes décisions. Quand je suis allé voir Juni, il était partant avec Genesio. Je n’ai probablement pas été en harmonie avec ce que j’ai fait tout au long de ma carrière. Mais les supporters qui réclamaient le départ de Bruno doivent aussi se remettre en cause », a lâché, sur Eurosport, Aulas, qui sait que le public du Groupama Stadium a beaucoup de mal à comprendre la situation de l'OL, qui a réussi à aller chercher un entraineur encore moins aimé que Genesio en la personne de Rudi Garcia.