Le président de l'Olympique Lyonnais n'a pas masqué sa joie de recruter Laurent Blanc pour succéder à Peter Bosz. Et il a reconnu s'être planté en 2019 en refusant de faire de l'ancien coach du PSG l'entraîneur de l'OL à la place de Sylvinho.
Cette fois c’est fait, Laurent Blanc est bien le nouvel entraîneur de l’Olympique Lyonnais et le champion du monde 98 a même déjà assuré sa première séance quelques minutes après avoir rencontré la totalité de son effectif. Ce lundi, après avoir signé le contrat qui le lie jusqu’en 2024 avec le club rhodanien, le technicien de 56 ans faisait face à la presse avec à ses côtés un Jean-Michel Aulas apparu radieux. Et le grand patron de l’OL, qui a confirmé que John Textor sera le propriétaire d’OL Groupe le 21 octobre prochain, n’a pas masqué son immense bonheur de voir Laurent Blanc s’installer sur le banc lyonnais, moins de 72 heures après un triste nul concédé par l’équipe de Peter Bosz.
Laurent Blanc et l'OL, le bug de l'an 2019
« Je suis heureux, car j’ai toujours rêvé de prendre Laurent Blanc comme entraîneur de l’Olympique Lyonnais. Cela n’avait pas pu se faire auparavant (…) C’est plus facile de penser que c’est une décision évidente quand on tape sur un clavier devant son écran ou avec une plume que quand on a les conséquences humaines, économiques et une incertitude. En 2019, après le départ de Sylvinho, j’avais pris un engagement vis-à-vis de celui que j’avais recruté avec beaucoup de demandes des uns et des autres (Ndlr : Il parle de Juninho qui avait préféré Rudi Garcia à Laurent Blanc) de lui laisser la responsabilité de choisir et là j’avais fait une erreur, je le reconnais », a expliqué Jean-Michel Aulas pour revenir sur cet épisode pas si lointain. Juninho, reparti au Brésil mais désormais consultant à la dent souvent dure pour RMC, aura probablement une réponse à faire à ce tacle même pas dissimulé de son ancien patron à l'Olympique Lyonnais.