Jean-Michel Aulas n'avait - pour une fois - rien demandé, mais le président de l'OL s'est trouvé être l'exemple parfait pour illustrer les propos de son homologue de l'ASSE.
Ancien président du Paris FC, Bernard Caïazzo est désormais à la tête de l’ASSE. Ses deux clubs s’affrontent ce samedi en Coupe de France, et le dirigeant a donc pris la parole pour évoquer l’actualité des Verts dans Le Parisien. Face aux moyens financiers supérieurs de quelques clubs en Ligue 1, l’actionnaire du club du Forez avoue qu’il faut trouver d’autres parades pour parvenir à réussir dans le championnat de France. Un véritable casse-tête pour Caïazzo, qui ne gère pas vraiment l’ASSE au quotidien, mais estime que cette tache est vraiment ingrate. Et de prendre un exemple peu flatteur avec Jean-Michel Aulas.
« La formation, c’est la seule voie pour réussir dans la durée. Moi, si on n’était pas monté en L2 quand je suis arrivé à l’ASSE, ça m’aurait coûté 7 millions d’euros. Depuis, je n’ai plus perdu d’argent. Vous avez vu la tête d’Aulas, on dirait qu’il a 90 ans ! (rires) Les gens ne se rendent pas compte. Président, c’est un sacerdoce, on vieillit plus vite, ça enlève des années de vie. La part de plaisir est infime par rapport aux emmerdements. L’année où on a failli descendre en L 2, lors du dernier match, j’ai pris un Lexomil et j’ai demandé à ma femme de me réveiller avec le résultat… », a livré le dirigeant stéphanois. Avec ces propos, on comprend mieux pourquoi l’ASSE a failli être vendue à plusieurs reprises ces dernières années, ses deux dirigeants n’ayant pas forcément l’intention de s’accrocher en cas de belle offre de reprise, même si ce n’est plus d’actualité désormais.