Après plus d’une décennie de gouvernance de Frédéric Thiriez, il y a du changement de taille au sein de la LFP. La prochaine élection du conseil d’administration fait donc beaucoup de bruit, surtout qu’il pourrait y avoir des surprises avec des présidents de grands clubs sur le carreau, comme évoqué précédemment. Interrogé à ce sujet, Jean-Michel Aulas ne se voit pas « sauter », et assure que la période est trop importante pour que la Ligue se prive de ses représentants les plus emblématiques. Suivez mon regard…
« J'ai bon espoir de retrouver un siège à la Ligue. Ce sont des élections qui permettent à ceux qui sont les plus représentatifs, qui ont peut-être le plus d'expérience et la maturité, la connaissance internationale de pouvoir revendiquer d'être élus. Dans ce système, une élection est souvent en fonction d'un certain nombre d'intérêts particuliers. Si j'en crois les appels que j'ai reçus ce week-end, je pense qu'il y aura une bonne discussion et un bon vote dès mercredi. Quand on a l'expérience que j'ai, on ne s'étonne de rien. Il faut faire preuve d'ouverture et de conviction pour faire comprendre que c'est l'intérêt général d'avoir des représentants crédibles au niveau de l'Etat, de l'Uefa et de la Fifa. Si on veut avoir un football français de très haut niveau, il faut avoir aussi des grands dirigeants à sa tête. J'ai évidemment beaucoup participé à cette renaissance du football professionnel. Ce serait dommage de ne pas pouvoir participer », a expliqué le président de l’Olympique Lyonnais, qui ne se voit pas du tout être mis de côté mercredi lors de l’élection du conseil d’administration de la LFP.