Même si entre les deux hommes le calme est revenu, on se souvient qu'il y a quelques saisons encore, Jean-Michel Aulas tirait à boulets rouges sur le PSG à qui il reprochait une sorte de dopage financier grâce au Qatar. Et le responsable de l'OL n'en démord pas.
Du haut de ses 74 ans, et de sa longue présence à la tête de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas a décidé qu’après la vente d’OL Groupe à John Textor, l’heure était venue pour lui de se confier dans une biographie qui est sortie dans toutes les bonnes libraires en ce mois de mars 2023 sous le titre Chaque jour se réinventer. Mais se confiant à Olympique-et-Lyonnais, JMA a évoqué d’autres sujets que ceux dont il a parlé dans son livre et notamment sur le fait que contrairement à ce qu’il pense toujours possible, l’Olympique Lyonnais n’a toujours pas gagné la moindre coupe européenne avec l’équipe masculine. Pour justifier cet échec, qu’il assume, mais qu’il ne croit pas définitif, Jean-Michel Aulas estime surtout que la venue dans le football européen de pays comme le Qatar et l’Arabie Saoudite ont totalement changé la donne et pénalisé des clubs comme l’OL. Et l’ancien propriétaire de Lyon d’en dire.
Aulas ne pardonne pas au PSG
Si il y a bien une chose sur laquelle nous sommes tous d’accord : supp , club ,staff,joueurs c’est qu’un talent comme Rayan va rester à l’OL ,
— Jean-Michel AULAS (@JM_Aulas) January 26, 2023
Merci à l’Equipe ne ne pas chercher pour un clic de plus à l’envoyer sur le banc d’un club où il ne pourra pas s’exprimer comme chez lui! pic.twitter.com/oFlwgixFnn
Même s’il a abandonné Twitter dans ses joutes à distance avec le Paris Saint-Germain, ce qui lui avait valu parfois des réponses brutales du club de la capitale, Jean-Michel Aulas n’en démord pas, le Qatar a eu un rôle néfaste dans l’absence de titre européen pour l’Olympique Lyonnais. « La deuxième chose que je n’ai pas vu arriver de manière aussi nette, c’est le risque le plus important du football de demain, c’est l’arrivée des États aux capitaux des clubs. Là, il n’y a plus du tout de raisonnable et de protection contre une concurrence déloyale. Si le football était une industrie automobile ou une industrie aéronautique, la Commission européenne interdirait et réglementerait. Aujourd’hui, on est dans un milieu qui est anticoncurrentiel. L’OL a toutes les bases dès lors qu’un certain nombre de régulations seront intervenues et, c’est inéluctable, pour reprendre notre marche en avant. On a fait le bon choix de trouver un investisseur (Eagle) qui pourra demain permettre à l’OL d’y parvenir », explique Jean-Michel Aulas, qui lors du dernier mercato d'hiver avait mordu le PSG lorsqu'un contact entre Paris et Rayan Cherki avait été évoqué.