Ni propriétaire ni président, Jean-Michel Aulas a perdu la main sur l'Olympique Lyonnais en quelques mois seulement. Des évènements qu'il n'avait pas forcément vu venir, même s'il refuse de répondre à une question cruciale à ce sujet.
Dirigeant historique de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas n’est désormais plus dans l’organigramme de son club de coeur. Il possède un titre de président d’honneur qui lui permet simplement d’avoir sa loge au Groupama Stadium et d’être un représentant honorifique donc de l’OL. La transition a été forcée, et beaucoup plus brutale que prévu pour le dirigeant rhodanien, qui a vendu son club en voyant ses partenaires et co-actionnaires demander à céder leurs parts. John Textor est arrivé, avec un long rachat pour un montant total de 884 millions d'euros, mais ensuite un temps très court où il a décidé de virer Aulas, alors qu’il lui avait promis trois ans de présidence pour effectuer la transition.
Aulas rit jaune
📺 @JM_Aulas sera l'invité exceptionnel de @Claire_Arnoux dans #SalonVIP Champions ce soir à 18h00 sur beIN SPORTS 2
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) September 20, 2023
➡️ A-t-il peur que l’on démolisse tout ce qu’il a construit en tant que président ? pic.twitter.com/luWflViCYC
Une période folle que JMA a très mal vécu, lui qui semble encore avoir de la rancoeur et de l’aigreur vis à vis de celui à qui il a vendu le club. Si c’était à refaire, est-ce qu’Aulas procéderait de la même façon ? BeIN Sports lui a posé la question. « Je veux laisser toutes les chances à ceux qui ont investi pour le faire de bien réussir. Mon coeur est à l’institution OL, donc si elle réussit aussi bien voire mieux, évidemment que je serais heureux et c’est la meilleure manière d’évacuer la tristesse de ne plus y être. Avec le recul, est-ce que vous regrettez d’avoir vendu le club à John Textor ? (Petit rire). Joker », a répondu l’emblématique dirigeant de l’OL, qui n’a pas voulu donner le fond de sa pensée même si on peut imaginer qu’il ne se voyait pas être poussé dehors de manière aussi brutale alors qu’il avait tout fait pour continuer à diriger Lyon encore quelques années, y compris après la vente du club.