Jean-Michel Aulas l’a confirmé samedi après la victoire contre Caen (4-0), l’Olympique Lyonnais sera entraîné par Sylvinho à partir de la saison prochaine.
Le président du club rhodanien s’est déchargé d’un poids. Alors que son équipe venait de valider son podium final et son retour en Ligue des Champions, JMA a lâché le morceau. Dans l’objectif de relancer une nouvelle ère après le départ de Bruno Genesio, Aulas a donc d’abord opté pour le grand retour de Juninho. L’ancienne idole de Gerland reviendra dans un rôle de directeur sportif. Aux côtés de Sylvinho, un entraîneur qu’il a lui même choisi. Une première depuis 1987, sachant que le boss des Gones avait toujours tranché pour ses techniciens. Mais avec Juni, l’homme de 70 ans a décidé de lâcher du lest, en lui laissant « la quasi-totalité des responsabilités sportives ». Un risque qui ne fait pas l’unanimité à Lyon, comme l’explique Le Parisien.
« Le choix de l’entraîneur et surtout le fait de tout concéder à Juninho interpellent certains très proches de JMA, qui a multiplié les rencontres avec les supporteurs ces dernières semaines. Certains, chez ses proches, qui militaient plutôt pour l’arrivée de Patrick Vieira ou de Christophe Galtier, estiment qu’il a cédé à la vox populi. Y compris sur le cas Bruno Genesio, poussé vers la sortie malgré lui. Sylvinho ? Plusieurs dirigeants étaient assez amers après cette décision. Elle a fait grincer des dents. Certains ont aussi peur de perdre du pouvoir et de l’influence », détaille le média national, qui précise également que l’avenir de Florian Maurice, le chef de la cellule de recrutement, s’est assombri... Avec cette révolution brésilienne, Aulas tente donc un gros pari, qui ne sera validé, auprès des supporters et des dirigeants, qu’en cas de très bons résultats.