Jean-Michel Aulas n'est pas content, et cela va faire des dégâts dans les instances du football français. Aux abris.
La réaction a été rapide et lapidaire. Dans un communiqué de presse, l’Olympique Lyonnais a désapprouvé les décisions prise par la LFP ce jeudi, bouclant ainsi le championnat tout en choisissant de classer les équipes en fonctions du quotient. A quelques phrases d’écart, l’OL a ainsi reconnu la validité du classement en félicitant le PSG pour son titre, avant d’expliquer qu’il pouvait attaquer devant les tribunaux pour contester cette décision. Après la communication officielle, Jean-Michel Aulas s’est chargé en personne de passer la deuxième lame avec un entretien dans Le Progrès au cours duquel il accuse clairement la LFP d’avoir failli à sa mission, notamment dans son incapacité totale à anticiper les évènements, avant de se retrouver devant le fait accompli depuis les annonces du gouvernement de mardi. Et ça, le président de l’OL ne l’oubliera pas de sitôt.
« La gouvernance de la Ligue a vécu, avec cette crise. Le président de la FFF, Noël Le Graët devra en tirer les conséquences. La gestion de la crise a été mal faite. Les relations avec les diffuseurs ont été étonnantes aussi. La quasi totalité des présidents de clubs le pensent également. Nos concurrents vont se muscler, récupérer leurs droits TV, et nous, nous prolongerons plus longtemps le chômage partiel. Je regrette qu'on n'aille pas de l'avant. Beaucoup de choses sur le plan politique, de l'éthique, de la vie sociale, me déplaît dans cette décision », a déploré Jean-Michel Aulas, qui a clairement accusé certains clubs de Ligue 1 de ne penser qu’à eux, notamment dans leur opposition à faire disputer les finales de Coupes nationales en début de saison prochaine.