Jean-Michel Aulas pensait pouvoir fêter la qualification de l'Olympique Lyonnais en Ligue des champions comme il se doit, mais les incidents après le coup de sifflet final ont forcément mis le président de l'OL en colère contre ses supporters, mais aussi contre Marcelo.
Rarement une qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions aura été célébrée de manière aussi étrange. Mais mardi soir, la fête a tourné court au Groupama Stadium, un clash pour le moins musclé ayant éclaté entre des supporters membres des Bad Gones et des joueurs. Conscient de l’image désastreuse donnée par l’Olympique Lyonnais, qui avait pourtant arraché avec la manière son ticket pour la suite de la C1, Jean-Michel Aulas est vite monté au créneau afin de faire savoir qu’il allait personnellement prendre le dossier en charge et que cela n’allait pas rigoler.
Même s’il regrette l’attitude de Marcelo, le boss de l’OL ne laissera pas passer. « L'auteur de cette banderole va être identifié puisque les caméras sont là. On prendra les sanctions. Le calicot insultant Marcelo n'a pas lieu d'être dans ce stade. De la même manière, Marcelo ne doit pas réagir comme ça. La seule excuse, c'est que ça arrive après les insultes. C'est une réaction d'homme. Si demain, je suis insulté, comme je l'ai été un peu à Nîmes, on réagit en homme. Il faut qu'on remette tout ça d'aplomb et je vais assumer mon rôle de président-propriétaire qui prend les décisions. Je vais essayer de prendre en compte l’évènement, avec tout d’abord un certain nombre de sanctions parce qu’il y a des choses qu’on ne devait pas voir. On discute avec les supporters depuis 1987, des échanges périodiques. Il faut qu’on remette tout ça d’aplomb. Les supporters sont indispensables. C’est grâce à eux qu’on a ces magnifiques résultats. L’OL est le meilleur club de France sur 10, 20, 30 ans. Il faut que tout le monde reprenne ses esprits. Je suis sûr qu’on va trouver une solution pour l’institution, avec le cœur », a indiqué Jean-Michel Aulas, qui a tout intérêt à réagir vite et fort, puisque ce grave incident arrive après ceux du match Lyon-Nice marqué par un déluge de fumigènes.