Depuis la fin d’année 2022, Jean-Michel Aulas n’est plus l’actionnaire majoritaire de l’Olympique Lyonnais au profit de John Textor.
A l’instar du PSG, de Monaco ou encore de l’OM, le club lyonnais a été vendu a un investisseur étranger. La situation de Lyon est désormais similaire à celle de Marseille, avec un patron américain aux manettes. En France, les gros clubs sont de plus en plus rarement aux mains des investisseurs français, lesquels sont globalement assez réticents à l’idée de se lancer dans le business du football. Dans une interview accordée à France Inter, Jean-Michel Aulas a évoqué le sujet. Et pour celui qui s’est lancé à l’OL en 1987, il est évidemment regrettable que les investisseurs français très puissants soient aussi peu à se lancer dans le football. Le président de l’OL aimerait qu’ils soient davantage à imiter le richissime François Pinault, actuel propriétaire du Stade Rennais et qui n’hésite pas à massivement investir dans son club.
Jean-Michel Aulas lance un appel aux hommes d'affaires français
Dans une semaine, le 8 mars, ce livre sera en vente : en bandeau, " les leçons d'une vie : le président de l'Olympique Lyonnais se confie" Chaque jour se réinventer @JM_Aulas pic.twitter.com/KISoPtWTPy
— Le Progrès OL (@LeProgresOL) March 1, 2023
« Il y a un manque de ce côté-là, mais le football est devenu, en particulier aux Etats-Unis, le sport professionnel à la mode. Il y a beaucoup d’investissements qui sont faits depuis les Etats-Unis. Avec le foot féminin et un certain nombre de partenaires, j’ai bon espoir de transformer, ce qui est actuellement un investissement essentiellement par des puissances étrangères, en un investissement qui pourrait être français. Mettre en avant les valeurs du sport français, du football féminin, ça peut aussi attirer de grands entrepreneurs français comme Mr Arnault ou Xavier Niel et ce serait formidable en termes d’évolution » a lancé Jean-Michel Aulas, qui incite plus que jamais les hommes d’affaires français à se lancer dans le football. Un cri du cœur de la part du président de l’OL, qui rêve sans doute d’une Ligue 1 puissante avec à sa tête des businessman français, comme ce fut son cas par le passé. Difficile de contester la vision rêvée de Jean-Michel Aulas, reste maintenant à voir si elle est réaliste.