Jean-Michel Aula a vécu une sacrée semaine. Entre son intervention jeudi soir dans le virage du stade du Parc OL lors des incidents du match Lyon-Besiktas, et le sale dimanche à Bastia, où là encore il a été mis à contribution dans les couloirs de Furiani, le président de l'Olympique Lyonnais a de quoi être secoué. D'autant plus qu'il va partir avec son équipe à Istanbul, où cela pourrait encore bouger. Mais, s'il se dit forcément très marqué par ce qu'il a vécu en l'espace de quelques jours, Jean-Michel Aulas ne lâchera pas l'affaire.
Le patron de l'OL est en effet droit dans ses bottes et n'a pas l'intention de se détourner de Lyon et du football, ses deux grandes passions. « Je vais faire front. Mais je suis exténué. On travaille depuis des années pour faire les choses bien, comme il faut, dans les règles, et …(silence). Je ne vais pas lâcher, mais je viens de passer 48 heures épuisantes moralement et ce dimanche là en remet une couche. C’est très dur », a reconnu, dans L’Equipe, un Jean-Michel Aulas touché mais pas coulé.