Très discret sur les réseaux sociaux depuis des semaines, Jean-Michel Aulas est de retour après la qualification de Lyon contre la Juventus. Le patron de l'OL est en furie.
Omniprésent entre mars et juin, le président de l’Olympique Lyonnais avait disparu des radars depuis la défaite de l’OL dans sa bataille judiciaire contre la Ligue de Football Professionnel. Mais si Jean-Michel Aulas n’utilisait quasiment plus son compte Twitter pour décocher des flèches, cette discrétion n’a visiblement pas calmé le dirigeant rhodanien, même la qualification de l’OL pour les quarts de finale de la Ligue des champions n’étant pas suffisante pour atténuer sa rage d’avoir vu la saison de Ligue 1 s’achever après la 28e journée. S’exprimant ce dimanche dans Le Progrès, Jean-Michel Aulas crie toujours sa colère face à la décision prise par la Ligue de Football Professionnel de stopper le Championnat en mars. Pour JMA, tout cela est un scandale et il n’a toujours pas pardonné.
Et même si Didier Quillot s’est félicité vendredi soir de la qualification de l’OL à Turin, Jean-Michel Aulas n’est toujours pas réconcilié avec lui. « Cet arrêt est un scandale absolu. La Ligue a fait n’importe quoi ! On n’a pas le droit quand il y a autant d’enjeux, d’arrêter un championnat alors que les autres ne s’arrêtent pas. C’est une injustice profonde et je ne le pardonnerai pas (...) La blessure de l’arrêt de la L1 est présente. Notre cœur saigne tous les jours par rapport à ça. Tous nos résultats actuels démontrent que l’on se serait qualifié pour l’Europa League au moins, si le championnat avait été au bout. L’arrêt du championnat nous coûte 100ME. Donc les 8-9ME que l’on gagne en net sur le match de la Juve ne sont rien (…) Car si l’on n’est pas Européen ce sera 80ME de plus de pertes. Ça fait 180ME qui nous ont été subtilisés et ça c’est terrible pour un club. Il y a eu des erreurs colossales de la ligue. Depuis le coup de sifflet final à Turin, je ne suis plus tout seul. Tout le monde m’envoie des messages pour me féliciter et me dire que j’avais raison de lutter contre l’arrêt du championnat », balance Jean-Michel Aulas, qui sait cependant que l’on ne refera pas l’histoire de cette saison historique.