En raison des montants annoncés, l’arrivée de Neymar au Paris Saint-Germain provoque quelques interrogations, y compris en Ligue 1.
A l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas ne cache pas ses doutes quant au financement des 222 millions d’euros qui ont servi à payer la clause libératoire du Brésilien. Autre inquiétude pour le président du club rhodanien, la compétitivité du championnat français qui risque de perdre en suspense. D’où son message envoyé à son homologue parisien Nasser Al-Khelaïfi.
« Je lui ai envoyé un petit message hier pour le féliciter effectivement et lui dire que, non seulement nous étions heureux pour la Ligue 1, pour le PSG, mais que par ailleurs, il fallait aussi imaginer que la compétitivité des autres clubs ne soit pas trop diminuée pour bénéficier à plein de l’arrivée de Neymar parce que c’est vrai que la différence entre le PSG new-look et les autres clubs va être encore plus importante », a confié le dirigeant lyonnais à RTL.
Aulas pense à l'image de la L1
« (...) Il faut trouver les solutions d’une part pour permettre à Neymar de venir au PSG et d’émerveiller l’ensemble des amateurs de foot, et puis deuxièmement, d’avoir un ensemble économique qui soit compétitif et attractif puisque le championnat est ce que nous allons vendre, a-t-il expliqué. On ne va pas vendre l’image uniquement de Neymar à l’étranger, en Chine par exemple, mais l’attractivité du foot français. » Mais pour cette saison, Aulas ne se fait aucune illusion.
Le PSG déjà champion ?
« Ecoutez, il y a un mois, je vous aurais dit qu’on avait l’ambition de venir taquiner le PSG et aussi Monaco qui a réussi un parcours fantastique l’année dernière. Mais on voit une stratégie différente, a regretté JMA. On imagine que, peut-être, Mbappé va quitter Monaco, beaucoup de joueurs sont partis. Donc aujourd’hui, ça serait très ambitieux et mal placé d’imaginer pouvoir déloger le PSG. Je pense que le PSG va être champion et, malheureusement pour les compétiteurs à court terme pour l’année qui arrive, ça parait difficile de les empêcher. » A croire que Paris a assommé la concurrence en L1.