Forcément interrogé en conférence de presse sur la fameuse lettre envoyée à Nasser Al-Khelaïfi, Jean-Michel Aulas s’est plié à l’exercice.
Le président lyonnais a expliqué la teneur, mais aussi le pourquoi de la lettre. Et encore une fois, il s’est défendu d’avoir effectué une lettre d’excuse, et a ainsi lui-même envoyé la lettre aux clubs de Ligue 1 pour bien montrer que ce n’en était pas une. « Ce n’était pas une lettre d’excuse, c’était pour dire que le système était dérégulé et pouvait apporter de grands ennuis. On a appris dans un grand quotidien sportif français que le PSG avait pris ça pour une lettre d’excuse. En conséquence, on a donné la lettre à tous les clubs pour bien montrer que ce n’était pas une lettre d’excuse, mais bien une manière de trouver une solution pour les clubs français », a certifié le président rhodanien, qui n’a pas apprécié que le PSG laisse entendre qu’Aulas s’était excusé. Mais la solution pour les clubs français, quelle est-elle ? JMA l’a détaillée en faisant référence à des investissements de la part du Qatar qui pourraient ne pas se limiter au PSG.
« J’ai toujours dit du bien de Nasser en tant que personne. C’est quelqu’un d’élégant, de droit et de légitime. Mais il utilise des moyens qui sont les siens et qui sont risqués par rapport au football français et européen. Le but de cette lettre est aussi de trouver une solution. Et quand on parle des droits télés, j’ai dit à Nasser avec bein Sports qui est sa société « cousine » qu’il avait la possibilité d’augmenter de 200 à 300 ME les droits internationaux et tous les clubs vont en bénéficier. De plus, les grandes compagnies qataries investissent souvent avec le PSG, mais aussi dans d’autres grands clubs européens, sauf les Français. Je lui disais qu’on pouvait certainement concilier l’ambition importante du PSG avec le fait que la maison mère fasse un geste pour la France. Je ne vois pas pourquoi le Qatar n’investirait qu’à Paris, la France c’est aussi Lyon, Nice, Marseille ou autre », a lancé le dirigeant rhodanien, qui oublie que le Qatar via bein Sports a déjà permis aux droits télés d’augmenter ces dernières années, même si ce n’est visiblement pas suffisant.