Président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas espère bien son club vite faire son retour au plus haut niveau européen.
Après une présence en demi-finale de la Ligue des Champions, l’OL doit vivre une saison sans Coupe d’Europe, et c’est extrêmement rare sous la présidence d’Aulas. Toujours aussi impliqué dans les instances, en France comme sur le continent, Jean-Michel Aulas a pris part à une réunion au sommet réunissant notamment l’ECA, l’association des clubs européens. De nombreux sujets d’actualité ont été discutés, comme la crise sanitaire, celle économique qui en découle, et notamment la Superligue européenne dont il est régulièrement question. Abordant le sujet des Coupes d’Europe, le président lyonnais a évoqué un sujet sur lequel la France est en porte-à-faux. Il s’agit du nombre limité à trois de ses représentants en Ligue des Champions. Les quatre premiers pays à l’indice UEFA en bénéficient de quatre, et Aulas aimerait que la France en fasse partie.
« Peut-on envisager que la France puisse avoir accès à plus de places en LDC, 4 comme les autres championnats, dès la période 2024-2028 ? », a ainsi demandé le président de l’OL, qui s’est fait moucher en direct par Andrea Agnelli, président de la Juventus et de l’ECA. « L'accès aux compétitions européennes doit venir au niveau domestique et la représentation européenne est fixée par les classements sportifs. C'est la méritocratie sportive. Si les clubs performent, ils soutiennent le classement et se positionnent en Europe », a souligné le dirigeant italien, qui a tenu à rappeler l’évidence. Si au moment de cette décision, les Français l’avaient mauvaise, force est de constater que chaque année, en dehors du PSG et de l’OL, c’est quasiment le néant avec les « performances » de Lille, Marseille ou Rennes à ce niveau, et leur sortie rapide. Sans même parler des résultats en Europa League de Nice, Saint-Etienne, Reims et compagnie ces dernières années. Il va falloir donc gagner sur le terrain le droit de dépasser l’Italie, l’Allemagne, l’Angleterre ou l’Espagne, et à l’indice UEFA, la France en est bien évidemment très loin.