Le président de l'Olympique Lyonnais attend désormais une réponse très rapide du tribunal administratif de Paris concernant sa bataille contre la fin de saison en Ligue 1.
Ceux qui pensaient que Jean-Michel Aulas allait rapidement oublier son désir de croiser le fer avec la Ligue de Football Professionnel suite à la décision de mettre un terme à la saison de Ligue 1 sans même attendre un peu ont eu tort. Non seulement le président de l’Olympique Lyonnais a bien mené deux actions en référé devant le Tribunal Administratif de Paris, mais il attend désormais dans les prochains jours une décision de cette instance, pensant très clairement avoir gain de cause face à ce qu’il estime être une décision prise dans l’urgence sans aucune réflexion et parfaitement injuste.
Ce samedi, s’exprimant dans Le Progrès, Jean-Michel Aulas défend sa position et explique attendre rapidement et sereinement la décision du tribunal parisien. « On s’est retourné devant le tribunal administratif de Paris, via un référé. L’audience aura probablement lieu dans les cinq jours. Il faut que la LFP ait l’humilité d’admettre que seuls 5 sur 51 pays européens ont arrêté : Gibraltar, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas et la France. Tous les autres pays européens souhaitent, comme l’avait suggéré l’UEFA, reprendre. La France est en train de sortir une loi pour justifier le fait que les fédérations aient pris des règlements hétérogènes pour régler le cas de leurs classements. Les parlementaires vont être amenés à discuter de ce texte, une absolution a posteriori de décisions qui ne sont pas bonnes. Je veux savoir, en droit, si cette décision d’un classement avec un indice est normale. Quand on fait un marathon et qu’on arrête au 28e kilomètre, il n’y a pas de vainqueur. Le sport n’est certainement pas un règlement bricolé qui arrange ceux qui l’ont dessiné », explique le président de l’Olympique Lyonnais, qui reproche à la Ligue de Football Professionnel de ne même pas avoir entendu les messages de l’UEFA sur la possibilité de faire continuer la saison 2019-2020 an août et donc d’avoir transmis des informations erronées aux autorités.