Seul président de Ligue 1 à monter au créneau face à la puissance financière du Paris Saint-Germain, Jean-Michel Aulas ne lâche rien, jugeant scandaleux que ce soit un état, le Qatar, qui finance un club qui écrase tout dans notre championnat. Et ce dimanche, dans le JDD, le président de l’Olympique Lyonnais évoque quelques idées qui seraient actuellement à l’étude du côté de la Ligue de Football Professionnel et de la Fédération Française Football afin d’atténuer la puissance du PSG. Car pour le patron de l'OL, il est hors de question de ne rien faire.
« Il est du ressort de la Ligue et de la Fédération de trouver des moyens de régulation. Je sais que des réflexions sont en cours. Il y a des mesures à prendre : limiter le nombre de joueurs professionnels ; imposer des quotas de joueurs formés en France ; donner la prime à ceux formés dans le club. C’est dans l’intérêt général. Contrairement aux idées reçues, je ne défends pas une position personnelle mais la valeur de la L1 et son équité. Prendre le départ d’une compétition en n’ayant aucune chance de la gagner, ça n’intéresse pas les clubs comme Lyon, Marseille ou Monaco, explique, dans l’hebdomadaire, Jean-Michel Aulas, qui affirme ne rien avoir de personnel contre Nasser Al-Khelaifi. Il fait son travail, et plutôt bien. Il est charmant. Je l’aime beaucoup car c’est un dirigeant souriant ; c’est toujours plus facile de l’être quand on a beaucoup d’argent et qu’on gagne tout… Je n’ai rien contre lui ni Jean-Claude Blanc. Ce n’est pas pour ça que je vais me coucher. Je dénonce un système qui devient dangereux. »