En attendant le verdict des urnes ce vendredi aux élections, Jean-Michel Aulas a très certainement sauvé sa peau au conseil d’administration de la LFP, après l’accord trouvé entre les syndicats des clubs ce jeudi soir. La répartition des droits télés sera plus équitable que par le passé, et cette concession lui permet de rester au sein de la Ligue, où il siège depuis 25 ans. Et cela tombe bien, le président lyonnais a envie de continuer à peser dans le football français, comme il l’a expliqué dans les colonnes du Progrès.
« J’ai déjà fait beaucoup de choses dans le football professionnel et j’ai encore plein de choses à faire. On est face à un vrai choix d’orientation. Soit on veut une démocratie comptable, avec une répartition à parts égales. Soit on suit le sens de ce qui, de tout temps, a été l’évolution des Ligues professionnelles en Europe. Certes, les uns sont mieux lotis que d’autres, mais à terme, même les petits et moyens clubs finissent par en tirer de meilleurs profits. Pour cela, il faut des clubs forts et compétitifs au plan européen. On a la chance d’avoir le PSG, avec ses investisseurs qataris, Monaco avec son investisseur russe, Marseille qui voit arriver un investisseur américain, et Lyon, qui propose un modèle reconnu partout en Europe », a expliqué un Jean-Michel Aulas qui milite pour les locomotives du football français soient mieux récompensés. Mais à priori, cela ne devrait pas se répercuter dans la future répartition des droits télés.