A la surprise générale, car personne ne l'avait vu venir, l'Olympique Lyonnais a annoncé vendredi l'entrée à venir dans son capital du fonds d'investissement chinois IDG Capital Partners qui va acheter 20% du club rhodanien pour 100ME. Forcément, cela a mis des étoiles dans les yeux des supporters de l'OL, lesquels constatent que Jean-Michel Aulas a réussi son pari de faire de son club un projet susceptible d'attirer de gros investisseurs étrangers. Cependant, le patron de l'Olympique Lyonnais est très clair, cet argent ne servira pas à acheter des joueurs au mercato cet été. Et surtout il riposte à ceux qui reviennent sur ces récentes critiques de l'aide du Qatar pour le PSG.
« L’objectif n’est pas de se servir de cet argent sur le marché des transferts. En tout cas pas cette année. Le but est de refinancer complètement le stade et d’avoir un niveau de dette extrêmement présentable. Grâce à cette opération, on va améliorer notre compte d’exploitation. On était à 265 millions d’endettement et on va tomber à 165 millions. A 7 % de taux d’intérêt, cela représente une économie de 7 M€ par an, fait remarquer, dans Aujourd’hui en France, le président de l’Olympique Lyonnais, qui refuse qu’un parallèle soit fait entre cet investissement venu de Chine et celui fait par le Qatar au PSG. Ça n’a rien à voir. Le financement par des fonds d’Etat qatariens est en décalage avec l’économie libérale d’un championnat de Ligue 1 en France. Ici, on est dans un investissement capitalistique. C’est de l’économie réelle qui permet de perdurer, pas du virtuel. »