Pour sa première conférence de presse depuis son agression à Marseille dimanche dernier, Fabio Grosso s’est dit surpris. L’entraîneur de l’Olympique Lyonnais ne comprend pas les premières décisions prises par les autorités pour remédier au problème.
Gravement touché pendant le caillassage du bus de l’Olympique Lyonnais à Marseille dimanche dernier, Fabio Grosso était très attendu pour son retour en conférence de presse ce vendredi. L’entraîneur des Gones a donné ses impressions sur l’incident. Et selon lui, le chemin choisi et l’escorte policière autour du car n’étaient pas adaptés.
🗨 Face aux journalistes, notre gardien Anthony Lopes en dit plus sur l'état d'esprit du vestiaire après les incidents à Marseille.
— Olympique Lyonnais (@OL) November 3, 2023
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« J'ai l'impression qu'on a fait un parcours qu'on ne devait pas faire, a regretté l’Italien. J'ai l'impression qu'on est rentré dans un stade avec deux motos et deux voitures de police puis on est sorti du stade avec 25 camionnettes et 20 motos. On essaye de faire des choses après mais on devrait le faire avant. » Fabio Grosso attend maintenant des mesures fortes afin d’éviter ce genre de débordements.
Grosso contre l'interdiction de déplacement
« Les décisions doivent être importantes, a-t-il réclamé. Je ne parle pas d’avantage sportif mais de la sécurité pour nous. (...) Il faut tout faire pour que cela n’arrive plus. J’espère que l’on va aller dans cette direction. » Mais pour le moment, alors que le ministère de l’Intérieur est intervenu pour interdire le déplacement des supporters lillois à Marseille samedi, Fabio Grosso ne comprend pas la logique du gouvernement.
« On n'a pas encore bien compris la journée qu'on a passée si je me fie aux décisions que je vois. Je n'ai rien contre Marseille et les supporters. Il ne faut pas attendre quelque chose de plus grave pour prendre des décisions. J'espère que ce n'était pas des supporters de l'OM et que c'étaient des gens avec rien dans la tête. Il faut prendre des décisions. Ce n’est pas en interdisant le déplacement des supporters adverses au Stade Vélodrome que les choses vont changer », a prévenu le coach lyonnais.