L’Olympique Lyonnais n’a pas toujours connu le succès avec ses plus gros investissements.
Il y a eu l’épisode Yoann Gourcuff en 2010, la déception Jeff Reine-Adelaïde, même Thiago Mendes pour le moment. Joachim Andersen est clairement sur le podium des fiascos lyonnais dans le recrutement à l’heure actuelle. Pour sa première saison, le défenseur central recruté pour 24 ME à la Sampdoria a complètement coulé, finissant par squatter le banc de touche. Cela a fini par déboucher par un prêt trouvé d’urgence à Fulham l’été dernier. Le Danois commence à s’imposer dans le club londonien, où il a même été capitaine lors des deux derniers matchs. De quoi lui redonner le sourire, et la force d’évoquer ce passage à Lyon catastrophique. S’il veut bien reconnaitre que la manière de défendre en France l’a surpris, il ne comprend pas pourquoi il n’a pas eu sa chance en fin de saison, après le déconfinement.
« À Lyon, j’ai joué certains matches, d’autres non. Quand tu joues au foot, tu as besoin de rythme. Je respecte complètement la décision du coach et le fait qu’il avait une autre vision et préférait procéder autrement. Moi, je voulais juste jouer au football. Les critiques qui m’ont été faites n’étaient pas toujours très justes et fondées : bien sûr, j’ai fait des erreurs et j’aurais pu jouer bien mieux que ça et je dois jouer mieux que ça, mais j’ai aussi réalisé de bons matches, notamment en Ligue des Champions (…) Après l’épisode de confinement, quand je suis revenu, j’avais vraiment envie et hâte de montrer que j’étais prêt, que je pouvais être un joueur important pour Lyon mais il était évident que quoi que je fasse, je n’allais pas jouer. Les deux mois qui ont suivi le déconfinement, je faisais partie des meilleurs à chaque entraînement. Et quand la compétition a repris avec la Ligue des Champions, je n’ai pas joué. J’ai vite compris que je n’allais pas avoir un grand rôle à jouer pour la suite », a confié dans Le Progrès un Joachim Andersen qui choisit ses mots, puisqu’il sait qu’il a de grandes chances de revenir à l’OL en fin de saison.