Déjà présente la saison passée lors des barrages d’accession entre les divisions professionnelles, l’arbitrage avec assistance vidéo (VAR) a fait une entrée remarquée cette semaine en Coupe de la Ligue. Quelques cas d’école se sont présentés, et si la plupart ont permis d’éclaircir les doutes des arbitres, cela n’a pas empêché les polémiques sur le temps de réponse très long, sur la sollicitation ou non de la vidéo, et sur les actions litigieuses que la vidéo ne résout pas. C’est pourquoi Bruno Genesio, qui n’était pas opposé à cette utilisation jusqu’à dernièrement, avoue sans problème avoir désormais changé d’avis, et se ranger derrière l’avis de Michel Platini, qui a toujours été contre l’utilisation de la vidéo dans le football.
« Avant j’étais ni pour, ni contre, j’attendais de voir si ça allait régler vraiment les problèmes. On l’a vu cette semaine. Cela enlève beaucoup de pouvoir à l’arbitre. Je ne vais pas dire qu’ils servent à rien, mais cela dénature un peu le match. La solution idéale n’existe pas. Je suis plus de l’avis de Michel Platini désormais, ça créé au moins autant de problèmes que ça n’en résout. A Rennes-Toulouse, l’action de Gradel. Pénalty ? Pas pénalty ? Il y avait la vidéo, on ne sait toujours pas qui a raison », a souligné l’entraineur lyonnais, pour qui cette aide technologie met parfois les arbitres dans l’embarras, et coupe surtout le rythme de jeu, ce que les entraineurs des équipes souvent dominatrices n’apprécient guère.