Avec un effectif cosmopolite, et une forte colonie brésilienne, l'Olympique Lyonnais parle plusieurs langues. Pour Rudi Garcia, il faut quand même que tout le monde fasse des efforts.
Dans une séquence restée mythique, s’exprimant face à un journaliste anglais qui souhaitait l’interroger dans la langue de Shakespeare, le rugbyman Sébastien Chabal avait répondu : « We are in France, we speak french ». Pour Rudi Garcia, si le problème n’est pas l’anglais, c’est surtout le fait que certains joueurs ne fassent pas les efforts nécessaires pour s’exprimer et comprendre le français, et surtout au moment de comprendre les consignes qui est un souci. L’entraîneur de l’OL, qui va accueillir deux joueurs brésiliens de plus après ce mercato d'hiver, tout cela n’est pas dramatique, mais il serait tout de même bien que certains joueurs lyonnais s’y mettent sérieusement.
« Je vais pouvoir faire des oppositions avec une équipe de 11 joueurs brésiliens contre le reste du monde (sourire) Mais il faut qu’on veille à ce que les joueurs discutent tous les uns avec les autres. Le seul inconvénient ça peut être l’apprentissage du français, je pense à Jean Lucas, à Thiago Mendes. Thiago devrait avoir honte après deux ans et demi en France de parler aussi peu notre langue (rire) (...) Parfois je me rends compte que je donne des consignes, et sur le terrain je vois à la première passe qu’en fait ils n’ont pas compris (...) J’insiste beaucoup: les cours de français sont très importants. Quand on voit Joachim Andersen percuter Marcelo contre le Zénith, être à deux sur le même ballon, ce n’est pas un problème de fébrilité. C’est un problème de manque de communication ou de non-communication. Il faut vite progresser », a précisé Rudi Garcia, histoire que le message passe dans le vestiaire de l'Olympique Lyonnais. Il faut que quelqu'un le traduise peut-être...