Après Bruno Guimarães le mois dernier, son compatriote brésilien Lucas Paqueta pourrait également quitter l’Olympique Lyonnais cet été. Pour conclure son transfert, un club devra répondre aux énormes exigences du président Jean-Michel Aulas, qui sera contraint de reverser une partie de la recette au Milan AC.
Le mercato estival est encore loin, et beaucoup de choses peuvent se passer d’ici là. Pourtant, on peut déjà presque affirmer que Lucas Paqueta vit sa dernière saison à l’Olympique Lyonnais. Pour commencer, il sera forcément difficile de conserver un joueur de ce niveau lors d’un nouvel exercice sans Ligue des Champions. Les Gones peuvent toujours espérer une remontée en championnat, mais l’actuel huitième de Ligue 1 a quand même peu de chances d’y parvenir. De toute façon, il n’est pas certain que les deux parties aient prévu de continuer ensemble.
Le Brésilien, sans doute affecté par les départs de ses compatriotes Juninho et Bruno Guimarães, serait attiré par le Paris Saint-Germain. Quant à ses dirigeants, la perspective d’une nouvelle vente importante devrait les intéresser. Ce n’est sans doute pas un hasard si le président Jean-Michel Aulas a publiquement fixé la barre à 80 millions d’euros pour son transfert. Le montant peut paraître ambitieux. Mais après tout, Newcastle vient de miser 50 millions d’euros bonus compris sur Bruno Guimarães.
Transferts : Mbappé, Haaland, Pogba, Paqueta, Di Maria... les plans du PSG pour cet été https://t.co/dnAVzu2TJX pic.twitter.com/aPFNffFxc5
— L'ÉQUIPE (@lequipe) February 8, 2022
Quoi qu’il en soit, une telle recette ferait encore le bonheur de l’Olympique Lyonnais, mais aussi celui du Milan AC. En effet, les Rossoneri avaient inclus un bonus dans le transfert de Lucas Paqueta à Lyon en 2020. Le club italien avait récolté 21 millions d’euros, sans compter les 15 % sur une éventuelle future revente, souligne Calciomercato. Autrement dit, si l’Olympique Lyonnais venait à récupérer la somme réclamée, 12 millions d’euros seraient versés au Milan AC. Rappelons que l’Athletico Paranaense avait également conservé 20 % des droits de Bruno Guimarães.