L'Olympique Lyonnais ne roule pas sur l'or, et la perspective de perdre un gros contrat ne peut réjouir personne au sein du club. C'est le cas avec le contrat de naming du stade de l'OL.
Jean-Michel Aulas a été visionnaire en permettant à l'Olympique Lyonnais d'avoir son propre stade, même si cela n'a pas collé parfaitement avec les résultats sportifs du club rhodanien. Mais, on le voit cette saison, grâce aux bons résultats de l'équipe de Pierre Sage en Ligue 1 et en Europa League, le Groupama Stadium se remplit très largement, la demande étant redevenue très grande pour venir assister aux matchs de l'OL.
Cependant, si dans la mémoire collective ce qui avait été appelé le stade des Lumières ou bien encore le Parc OL est désormais connu comme le Groupama Stadium, la société d'assurance mutuelle française pourrait ne plus être partenaire naming du club désormais aux mains de John Textor. Comme l'explique Sportune, le précieux contrat signé il y a trois ans entre l'Olympique Lyonnais et Groupama s'achève en juillet prochain.
Le Groupama Stadium bientôt débaptisé ?
Le Groupama Stadium restera l’une de ses plus grandes fiertés.
— Lyon Federation (@LyonFederation) May 8, 2023
Dès son arrivée en 1987, Jean-Michel Aulas évoquait déjà l’idée "d’un stade d’une grande qualité".
29 ans avant l’inauguration du stade dont l’OL est propriétaire. Visionnaire. 🧠 pic.twitter.com/ygfHJwXCRq
Pour l'instant, rien n'indique qu'il sera prolongé, et surtout s'il sera prolongé au prix actuellement payé. Car pour s'offrir le nom du stade de l'OL, mais également celui du centre d'entraînement, Groupama a accepté de payer 6,9 millions d'euros par saison. Et ce n'est pas anodin, car comme le fait remarquer Thomas Filhol, la société d'assurance paie l'un des plus gros montants pour un contrat de naming en Europe, confirmant au passage, pour ceux qui en doutaient, que Jean-Michel Aulas était un sacré négociateur.
En effet, avec ces 6,9ME par an versés à l'Olympique Lyonnais, Groupama a signé un contrat qui entre dans le Top 15 européen pour le naming d'un stade, et qui est bien évidemment le numéro 1 en France où cette pratique est encore très peu répandue. Du côté de John Textor et d'Eagle Football, on doit probablement négocier très fort pour essayer d'aboutir à un accord, même s'il se pourrait bien que Groupama fasse baisser le prix de ce partenariat.