Après les incidents du match OL-OM, les dirigeants du football et les autorités politiques se sont réunis mardi pour serrer la vis. Maintenant, il faut déjà appliquer les mesures qui existent.
L’Olympique Lyonnais le sait, les événements intervenus dimanche soir au Groupama Stadium vont peser lourd dans sa saison, sportivement et économiquement. Pour le président de l’OL, il y aura un avant et un après un Lyon-OM. Mais avant de savoir ce que va donner la réflexion en cours du côté des instances politiques, lesquelles ont démontré une nouvelle fois qu’elles avaient une connaissance approximative de la situation dans les tribunes, Jean-Michel Aulas souhaite que désormais les mesures qui existent soient appliquées. Le patron du club rhodanien fait remarquer que les fameuses interdictions de stade ne sont pas toujours appliquées avec sérieux, et que si on décidait de les multiplier dans les mois qui viennent, qui va contrôler que ces supporters ne seront pas dans les stades concernés ?
🔴 ALERTE INFO
— BFMTV (@BFMTV) November 23, 2021
6 mois de prison avec sursis et 5 ans d'interdiction de stade pour le lanceur de bouteille contre Payet pic.twitter.com/4XTtL4T0fb
Jean-Michel Aulas estime que tout n’est pas bien fait actuellement et qu’il faudra mettre des moyens face à ces idées d’une plus grande sévérité. « Sur la question des actes individuels, le président de l’Olympique Lyonnais a regretté que les sanctions administratives ne soient parfois pas appliquées, notamment dans le cas des interdictions de stade. Il a rappelé que des individus n’allaient pas pointer systématiquement dans les commissariats de police pour que les forces de l’ordre s’assurent qu’ils ne soient pas dans les tribunes », explique l’OL. Autrement dit, il est bien beau de vouloir multiplier encore et encore les interdictions de stade contre ceux qui vont avoir un comportement lamentable dans les tribunes. Mais si derrière personne ne contrôle l'application de ces sanctions, alors tout cela ne sera qu'un nuage de fumée.