Le 20 janvier dernier, l’Olympique Lyonnais officialisait la signature de Karl Toko-Ekambi, prêté avec option d’achat par Villarreal.
Pour obtenir le prêt de l’international camerounais, l’OL a payé 4 ME et a négocié une option d’achat à hauteur de 11 ME à laquelle peut s’ajouter un maximum de 4 ME de bonus. Au total, c’est donc 15 ME que Jean-Michel Aulas pourrait débourser à l’issue de la saison, si la direction sportive de l’Olympique Lyonnais prenait la décision de lever l’option d’achat du joueur de Villarreal. En Espagne, on croise les doigts pour que l’OL achète définitivement Karl Toko-Ekambi, sur qui l’entraîneur du sous-marin jaune Javier Calleja ne compte plus. Mais ce deal est grandement menacé par la conjoncture actuelle, comme le rapporte Marca dans son édition du jour.
Le journal espagnol rapporte que « la crise du coronavirus va affecter considérablement les plans de Villarreal en matière économique » et que l’actuel 8e de Liga croise les doigts pour que la Ligue 1 reprenne et que l’OL parvienne à atteindre une place européenne. Car pour rappel, l’option d’achat de Karl Toko-Ekambi sera automatiquement levée si l’Olympique Lyonnais parvient à se qualifier en coupe d’Europe, que cela soit en Ligue des Champions via le championnat ou en Ligue Europa via le classement ou une coupe nationale (Lyon est en finale de la Coupe de la Ligue). La Ligue 1 n’étant pas certaine de reprendre en raison de la pandémie de coronavirus, les dirigeants de Villarreal craignent que ce soit le classement actuel qui soit pris en compte pour définir les strapontins européens. Dans ce cas précis, l’OL ne serait même pas qualifié en coupe d’Europe, et ne devrait par conséquent pas lever l’option d’achat de Karl Toko-Ekambi. Un scénario qui, vu d’Espagne, serait visiblement catastrophique pour les finances de Villarreal.