L'Olympique Lyonnais n'a pas lésiné à la dépense lors de ce mercato, alors que l'on pensait que John Textor allait devoir faire de sérieuses économies. Et après le refus d'Ernest Nuamah de signer à Fulham, le bilan financier est édifiant.
Alea jacta est, le mercato est désormais terminé et l'Olympique Lyonnais va devoir assumer les choix réalisés cet été sur le plan sportif. Si la superbe victoire de vendredi soir contre Strasbourg a mis du baume au coeur des supporters de l'OL, la dernière journée du marché des transferts 2024 a été sacrément chaotique. Tandis qu'Ernest Nuamah était annoncé du côté de Craven Cottage, le club de John Textor a fait signer Wilfried Zaha sous forme de prêt. Sauf que Nuamah a finalement refusé de rejoindre le club anglais. Ce samedi, Le Progrès a fait les comptes, et là où on attendait un bonus de 100 millions d'euros pour l'OL, le bilan serait radicalement différent. Et même totalement opposé, ce qui peut interroger sur la gestion du mercato, notamment dans le sens des départs.
L'OL est un bon acheteur, mais un mauvais vendeur
Depuis des semaines, il se dit que John Textor s'est engagé lors de son dernier passage devant la DNCG à réaliser des ventes à hauteur de 100 millions d'euros. Mais en recrutant sans vraiment compter lors de ce mercato, l'Olympique Lyonnais s'obligeait à bien vendre. Et dans ce secteur, on peut clairement parler de fiasco, hors contexte ou pas. Le quotidien régional estime à 145 millions d'euros les dépenses effectués durant l'intersaison avec la signature de nouveaux joueurs, les options d'achat levées, mais également des prêts payants.
Incroyable, Nuamah plante Fulham et revient à l'OL https://t.co/hpf8mH2A8W
— Foot01.com (@Foot01_com) August 30, 2024
Tandis que la balance des ventes ou des prêts payants affiche un très maigre 40 millions d'euros avec les cessions de Jake O'Brien, Mama Baldé, Amin Sarr et Skelly Alvero. Évidemment, le fiasco de la vente d'Ernest Nuamah pèse également lourd dans la balance, puisque l'OL attendait près de 20 millions d'euros de cette seule opération, tout comme la non-vente de Rayan Cherki et de Maxence Caqueret. À voire ce que va dire la DNCG lors du prochain rendez-vous avec l'Olympique Lyonnais, le deal passé avec le propriétaire américain de Lyon n'ayant pas été respecté.