C'est bien connu on ne prête qu'aux riches. Et après l'annulation définitive du match Metz-OL samedi soir, suite aux jets de pétards sur Anthony Lopes, certains ont annoncé que c'est Jean-Michel Aulas qui avait refusé que son équipe reprenne la rencontre alors que l'Olympique Lyonnais venait d'encaisser un but. Une version des fait que Jean-Michel Aulas a fermement démentie.
« Quand on a vu qu'Anthony était blessé, on a indiqué qu'on pouvait changer de gardien mais que ça supposait qu'on soit pénalisé et, en fait, ce sont M. Jaffredo et le délégué qui ont pris la décision. Dans ce genre de choses, j'essaie de ne pas trop intervenir, même si l'expérience de 30 années de première division me permet d'avoir une certaine habitude de ces situations. Mais c'est la première fois depuis que je suis président de club, c'est-à-dire depuis 1987, que je vois un match arrêté et c'est la première fois que je vois un joueur blessé par ce type d'agissement qui est complètement inconcevable », a confié le président de l’Olympique Lyonnais, confirmant l’information donnée par BeInSports. La chaîne qui diffusait la rencontre en direct avait indiqué que c’est après une réunion entre les arbitres, les délégués de la LFP et même le préfet, intervenant par téléphone, que l’annulation avait été décidée. Et s’il a fallu du temps pour annoncer tout cela, c’est qu’il fallait organiser une sortie du stade entièrement sécurisée, mais également un filtrage de la tribune concernée par les incidents afin de coincer les fautifs repérés par la vidéo. Cela a permis d’interpeller un des jeteurs de pétards.