48 heures après les incidents intervenus lors du match Metz-OL, le groupe Horda Frenetik 1997, clairement ciblé pour les jets de pétards sur Anthony Lopes, a tenu à faire entendre sa voix. Il s'agissait pour cette association de supporters messins de donner sa version des faits et de totalement rejeter toutes les accusations de complicité avec le ou les auteurs de cette attaque.
« Nous condamnons fermement ce geste incompréhensible et stupide et espérons que l’exploitation des images de vidéosurveillance permettra de rapidement identifier le ou les auteurs de ces actes, et de les mettre face à leur responsabilité individuelle (…) Le groupe n’a JAMAIS toléré ni encouragé leur utilisation, ils n’ont pas leur place dans un stade et leur usage doit être puni. Pire encore est le fait de les lancer en direction d’individus, que ce soit dans un stade ou ailleurs (…) Pour autant, notre groupe n’a pas vocation à se substituer au travail fait par les stadiers et les forces de police lorsqu’il s’agit d’identifier ou d’interpeller un individu en infraction (…) Il n’est pas sérieux de nous accuser de ne pas avoir vu ces actes déplacés. Rappelons que les stadiers présents et proches du bloc n’ont également pas pu les apercevoir (…) S’il s’avère que le(s) coupable(s) sont membres de notre groupe, nous prendrons les mesures nécessaires à notre niveau, à savoir l’exclusion immédiate et définitives de notre association. Les nouvelles des personnes blessées sont plutôt rassurantes, ce qui reste la priorité absolue. Nous leur souhaitons un rétablissement le plus prompt possible », indique la Horda Frenetik 1997 dans son communiqué.