Simple supporter de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas ne joue plus aucun rôle en interne. Mais le travail de l’ancien président continue de porter ses fruits, à l’image de l’accord de naming passé avec la société d’assurance Groupama.
En voyant son nom associer aux violences du week-end dernier, en marge du match entre l’Olympique Lyonnais et le FC Nantes (2-0), Groupama n’est sans doute pas ravi. La société d’assurance se passerait bien d’une si mauvaise publicité, quelques années après le deal signé avec Jean-Michel Aulas. En 2017, l’ancien président des Gones avait convaincu son nouveau collaborateur de prêter son nom au Parc OL, mais aussi au centre d’entraînement du club rhodanien. Les deux parties avaient même prolongé le deal en décembre 2021, afin de rester liées jusqu’au 31 juillet 2025.
Groupama Rhône Alpes Auvergne et l'OL ont officialisé ce jeudi 16 décembre, la prolongation pour 3 années du partenariat de naming du stade et du centre d’entrainement du club, situés à Décines-Charpieu dans l’Est de la métropole de Lyon 🤝https://t.co/sqZN3MTpUY
— Olympique Lyonnais (@OL) December 16, 2021
« La poursuite de notre collaboration avec Groupama Rhône-Alpes Auvergne valide notre projet d’entreprise, mais aussi l’union de deux institutions au service de leur territoire, s’était réjoui Jean-Michel Aulas dans un communiqué. (…) Aujourd’hui le Groupama Stadium et le Groupama OL Training Center se sont imposés comme deux infrastructures de référence en France. » Au-delà de la qualité des installations, le prédécesseur de John Textor s’était assuré une recette estimée à 6,9 millions d’euros par an, soit le plus gros contrat de naming pour un stade dans l’Hexagone, souligne la source Football Benchmark.
L'OL en fin de contrat avec Groupama
Une belle affaire pour l’Olympique Lyonnais qui, en tant que propriétaire de son enceinte, récupère l’intégralité des bénéfices. De quoi rendre jaloux le Paris Saint-Germain et son président Nasser Al-Khelaïfi… Reste à savoir si Groupama restera le partenaire de Lyon dans les années à venir. A quelques mois de la fin du contrat, le patron américain John Textor, dans le viseur de la DNCG, pourrait être tenté de chercher un contrat plus intéressant sur le plan financier.