Le mercato hivernal a été le moyen pour plusieurs équipes de se renforcer ou d'ajuster l'effectif en fonction des besoins. C'est notamment le cas de l'Olympique Lyonnais qui a beaucoup dépensé et qui s'offre un record inédit.
Comme souvent, après une période de marché des transferts, la FIFA publie les chiffres majeurs du mercato. Pour l'édition hivernale de 2024, la France a frappé fort avec 270 millions d'euros dépensés, sur 1,35 milliard d'euros au total dans le monde. L'Angleterre qui avait l'habitude d'être le championnat qui dépense le plus, a été détrôné, avec « seulement » 170 millions d'euros d'achat. De son côté, le Brésil a reçu 233 millions d'euros grâce à la vente de ses joueurs. Mais là où l'OL fait fort, c'est que leurs dépenses dépassent celles de n'importe quel autre club en Ligue 1, même devant le Paris Saint-Germain. John Textor a sorti le chéquier comme il l'avait promis avec 56 millions d'euros investis dans le recrutement de plusieurs joueurs, comme Nemanja Matić, Gift Orban, Malick Fofana ou encore Saïd Benrahma.
John Textor sort le chéquier pour faire rêver l'OL
Voir cette publication sur Instagram
Lyon a pris un pari très clair cet hiver, celui de miser gros. Après une interdiction de recrutement l'été dernier par la DNCG, le club rhodanien s'est bien rattrapé en investissant massivement. L'objectif est de remonter le plus rapidement dans la première partie de tableau en Ligue 1 et si possible, de tenter d'accrocher une place européenne. Après 21 journées disputées, l'OL est à la 13e place, avec 22 points inscrits. Les Gones sont à 13 longueurs de Lens et Lille, les deux derniers clubs actuellement qualifiés pour une Coupe d'Europe. Lyon est aussi toujours engagé en Coupe de France. Avec les nouvelles recrues, la fin de saison risque d'être particulièrement excitante pour l'OL qui peut ouvertement rêver d'un dénouement en apothéose. Et grâce à cela, pour la première fois la France est au sommet du classement mondial des dépenses faites au mercato d'hiver. Pour être tout à fait franc, cela doit aussi beaucoup à la prudence des clubs de Premier League, étrangement sobre en janvier.