L'Olympique Lyonnais a subi contre Montpellier une défaite qui pourrait peser lourd dans la course au podium de la Ligue 1. Pierre Ménès sait ce qui a cloché du côté de l'OL.
Quoi qu’il arrive cette saison, Montpellier sera la seule équipe à avoir battu Lyon deux fois en Championnat, les Héraultais n’ayant pas usurpé leur succès (1-2) samedi soir au Groupama Stadium. Dans un match spectaculaire et agréable, les joueurs de Der Zakarian ont profité à la fois d’une boulette de Lopes, mais également de l’incroyable inefficacité du trio Kadewere-Toko Ekambi-Memphis, et même de Slimani en toute fin de match. Pour Pierre Ménès, qui a analysé cette rencontre pour Canal+, le souci majeur de l’Olympique Lyonnais est sa dépendance totale aux performances de Memphis Depay. Quand l’attaquant néerlandais n’est pas à son meilleur niveau, alors la formation de Rudi Garcia n’est plus en mesure de hausser le ton, et c’est ce que l’on a vu contre Montpellier.
No Memphis, no party, c’est un peu le slogan de l’Olympique Lyon estime Pierre Ménès. « Der Zakarian a quand même attaqué le match avec cinq joueurs à vocation offensive et un bon coup tactique de mettre Mavididi sur Dubois et Laborde sur Cornet. Couper les ailes des Lyonnais les a empêchés de développer leur jeu, tout comme le match raté de Memphis le jour de son anniversaire. Je défends cette thèse depuis des semaines : c’est Memphis qui « fait » l’OL sur le plan offensif. Et quand il n’est pas bien, Kadewere et Toko-Ekambi baissent clairement de niveau, constate le consultant de Canal+, qui ne peut nier que cette défaite de Lyon est un sacré coup de massue pour le club de Jean-Michel Aulas. C’est un terrible coup d’arrêt pour l’OL dans la course au titre, puisque Paris repasse devant, que Lille pourrait s’envoler en cas de victoire face à Brest et que Monaco pourrait revenir à un point en cas de succès face à Lorient. Il est évident que ce championnat se jouera en grande partie sur les nombreuses confrontations directes entre les quatre prétendants mais aussi sur les points que le quatuor va laisser en route, comme le PSG l’a fait à Lorient. Ce week-end, le premier à fauter, c’est Lyon. »