Malgré de grosses difficultés sur le plan du jeu, Lyon n’est pas totalement à la rue au classement. Un constat et une chance qui laissent de l’espoir aux joueurs, conscients de pouvoir faire bien mieux que ça.
Après un début de saison en boulet de canon, le vent du boulet s’est justement essoufflé rapidement du côté de l’OL au fur et à mesure que l’hiver approchait. Sur la fin, même Hugo Lloris, si impérial en début de saison au point de sauver à plusieurs reprises son équipe, rendait des copies à la baisse. C’est dire si le moral, largement touché, en avait pris un coup. Mais la trêve et le stage en Tunisie suffiront-ils à remobiliser un effectif qui a désormais de grandes échéances devant lui entre les Coupes nationales dans un premier temps, le redressement en championnat et bien sûr la double confrontation face au Real Madrid dans désormais moins de deux mois ? Le portier lyonnais estime que son équipe a les moyens physiques, techniques et mentaux, de redresser la barre après une bonne mise à plat.
« Nous sommes conscients de ce qui ne va pas, nous sommes là pour essayer de renverser la tendance et pour repartir sur une bonne dynamique. Ce qui se passe dans le vestiaire doit rester dans le vestiaire, qu'il y ait ou non des discussions. Nous n'avons pas à nous justifier. À nous d'en faire beaucoup plus sur le terrain, nous en sommes tous conscients. Il y a des challenges intéressants à relever, tant au niveau des coupes que du championnat. Mais, pour cela, il faut retrouver un plan de jeu très solide. Une saison est très longue, il y a trop de paramètres à gérer pour se projeter six mois dans le futur. Dans un premier temps, j'espère vraiment que la donne va changer et que l'OL va retrouver un beau visage », a demandé Hugo Lloris, qui sait que les inquiétudes de décembre n’ont pas été effacées comme par magie pendant la trêve, et que tout pourrait rapidement se compliquer en cas de mauvaise surprise à Strasbourg samedi en Coupe de France.