L'Olympique Lyonnais a battu la Fiorentina (1-0) mercredi soir à Gerland et entame bien son parcours en Ligue des Champions.
Pour ce match contre la Fiorentina, Claude Puel devait réorganiser sa défense en raison du forfait de dernière minute de Bodmer, remplacé à son poste par Toulalan. Avec cette défense inédite, l’OL avait plutôt du mal à trouver ses marques, ce dont profitaient les joueurs italiens. Malmenés, les Lyonnais laissaient le ballon à leurs adversaires qui ne se faisaient pas prier pour prendre le match à leur compte. Bourreau de l’Olympique Lyonnais la saison passée, Gilardino mettait à rude épreuve la défense française, mais ne trouvait pas la faille. Au fil des minutes, les débats s’équilibraient mais le ton montait avec une multitude de coups plus ou moins bas. A ce petit jeu, la Fiorentina tenait également son rang, mais allait subir un sacré retour de bâton. Sur un coup de coude sur Toulalan, Gilardino était expulsé juste avant la pause (44e).
Au retour des vestiaires, et avec l’avantage numérique, les Lyonnais étaient évidemment plus maîtres de leur sujet, à l’image d’un Lisandro relativement transparent en première période. La Fiorentina abandonnait le ballon à l’OL qui avait du mal à s’en servir. Mais l’expérience lyonnais parlait peu à peu, au fur et à mesure que les joueurs italiens cédaient physiquement. Et sur une énième action offensive, Lyon trouvait enfin la solution, sur un tir de Källström repoussé par Frey, que Pjanic poussait au fond des filets (1-0, 76e). Ce but libérait les joueurs de Puel qui haussaient le ton. Mais si la défense de Florence cédait, ce n’était pas le cas du portier français de la Viola qui multipliait les arrêts de grande classe, privant l’OL d’un second but. Evidemment les dernières minutes étaient crispantes, il en va toujours de même avec les équipes italiennes, mais les coéquipiers de Lisandro ne craquaient pas et empochaient trois points précieux pour ce début de campagne européenne.
