Les supporters de l'Olympique Lyonnais ont bien du mal à reconnaître leur président durant cette période très chaotique pour le club de Jean-Michel Aulas.
Le président de l’Olympique Lyonnais a longtemps compté sur le soutien des fans de l’OL qui contre vents et marées l’ont soutenu lorsque cela tanguait pour lui. Car il est vrai que le patron du club rhodanien a réussi à faire de Lyon une équipe qui compte en Europe et le Groupama Stadium est un dossier que Jean-Michel Aulas a mené à son terme de main de maître alors que nombreux étaient ceux qui attendaient avec délectation qu’il se plante. Cependant, s’il a souvent régalé sur les réseaux sociaux, JMA est entré dans une phase plus compliquée, semblant se perdre dans des polémiques parfois stériles et qui ont de plus en plus de mal à passer, y compris auprès de certains supporters. La venue de Rudi Garcia et le départ de Juninho sont deux opérations que l’on comprend mal dans les tribunes du stade lyonnais et sur les réseaux sociaux, certains se demandent s’il n’est pas temps pour le président de l’Olympique Lyonnais de passer la main, du moins concernant son club de football.
Aulas était le meilleur président, mais c'était avant...
Dans les médias, Jean-Michel Aulas est également de plus en plus chahuté, et les récents incidents du match OL-OM et Paris FC-OL ont remis de l’huile sur le feu. Ce lundi, dans Le Point, Florent Barraco n’est pas tendre avec le patron de l’Olympique Lyonnais pris selon lui dans « une descente aux enfers » et qui n’est plus à la hauteur de sa fonction. « Il était le meilleur. Le plus écouté. Le plus respecté. Mais ça, c’était avant. Pendant vingt-cinq ans, Jean-Michel Aulas a régné sur le football français. Son Olympique lyonnais était un modèle de réussite sportive et son président était salué pour sa gestion. As de la com, le patron de l’OL savait parler, anticiper et désamorcer. La magie Aulas n’opère plus (...) Pourquoi tous ses abus de communication ? Cacher les errements sportifs de son club qui ne s’est plus qualifié en Ligue des champions depuis la saison 2018-2019. Le choix de Juninho comme directeur sportif a tourné au quasi-fiasco : un premier entraîneur, Sylvinho, viré au bout de quatre mois ; un niveau de jeu bas de gamme et des jeunes pousses mises de côté pour la célèbre filière brésilienne ; un baroud d’honneur avec Peter Bosz qui n’apparaît pas concluant ; un départ en catimini dès le mois de janvier. L’OL, 13e de Ligue 1, n’avance plus et la malice (verbale) de son président ne fait plus effet. Ou plutôt si : un effet contre-productif », écrit le journaliste, pas tendre avec le patron de l’Olympique Lyonnais.