Même si tous les poursuivants ne peuvent que se réjouir des difficultés bordelaises, Lyon avoue avoir suffisamment de mal à trouver son jeu pour se concentrer sur autre chose actuellement.
A Lyon, l’espoir est toujours là. Celui de se mêler à la course pour le titre probablement, surtout avec cinq points de repris sur Bordeaux en quatre matchs depuis la trêve, mais surtout celui de faire à nouveau peur dans le championnat. Car à l’approche du match aller des 1/8e de finale de la Ligue des Champions face au Real Madrid, l’OL n’a pas encore trouvé son rythme, mais a tout de même su répondre présent sur le plan comptable. C’est le gros point positif souligné par Claude Puel.
« L’équipe a été cyclique d’un match à l’autre, à l’intérieur des matchs. Si nous sommes plus constants, il y a donc une belle marge de progression quand on voit que nous avons pris 10 points sur 12 lors des 4 derniers matchs. Il y a de bonnes choses à faire. Cette semaine, on a bien travaillé, on a retrouvé du jus, ce qui devrait se traduire par du mieux pour les prochaines échéances. Après on est objectifs avec nos prestations. On sait où on en est. On doit être compétitif contre n’importe quelle équipe », estime l’entraineur de l’OL, qui se refuse de parler de Bordeaux, comme il se refuse de parler du Real Madrid avant l’heure.
Car pour le moment, c’est un match face à Lens qu’il faudra négocier pour essayer de revenir sur ce fameux podium. Et les Artésiens sont en pleine bourre actuellement. « Cette équipe est en pleine confiance après ces deux succès. Elle aura une mentalité d’équipe qui n’a rien à perdre ou tout à gagner. On sait à quoi s’attendre face à une telle formation. Qu’elle ait joué mercredi ne sera pas un inconvénient pour elle. De toute façon, cela dépendra de nous, de notre implication, de notre jeu. Nous n’avons pas à regarder ce que font nos concurrents. Plutôt que de Bordeaux, j’ai envie de parler de mon équipe », a rappelé Claude Puel, qui ne serait toutefois pas contre une petite performance du voisin stéphanois à Chaban-Delmas dimanche soir. Sait-on jamais…
