Lloris regrette le temps « ‍des guerriers ‍» à l'OL

Aussi talentueux que discret depuis son arrivée à Lyon, Hugo Lloris a été l’auteur d’un désormais célèbre coup de gueule après le match nul concédé par son équipe face à Nice (2-2) il y a dix jours. Le gardien lyonnais n’a pas compris comment son équipe avait pu s’écrouler dans les derniers instants en menant de deux buts, et le sentiment de perdre alors le titre avait provoqué cette explosion. Si la manière a parfois été discutée, personne n’a contesté la logique de cette colère. L’intéressé lui-même reconnait qu’elle était nécessaire, car le problème lyonnais est de taille.

« Au moins, il y a eu un échange. C'était dû à l'accumulation. Vu l'importance du match de Nice, on n'avait pas le droit de ne pas le gagner. C'était naturel, pas calculé du tout. Moi, je n'aime pas subir et j'ai eu l'impression de subir totalement cette fin de rencontre. On s'est souvent mis en difficulté en leur donnant des ballons faciles. On n'a pas eu le calme et la sérénité qui sont la marque des grandes équipes. On a été fébriles. Quand on parle de ces leaders, on évoque une époque de l'OL où il y avait une mentalité de guerriers. On l'a certainement perdue, car, autrement, on ne serait pas aussi irréguliers », a expliqué Hugo Lloris dans les colonnes de France-Football. Au gardien lyonnais, qui n’est pas un leader de vestiaire, de prendre peut-être une nouvelle dimension au sein de l’Olympique Lyonnais où ses performances sportives le rendement forcément légitimes pour d’autres coups de gueule, si nécessaires.