Buteur décisif samedi soir en finale de la Coupe de France contre Quevilly, Lisandro a encore une fois prouvé son importance au sein de l’effectif lyonnais. Lorsque dans l’Equipe le cas du joueur argentin est évoqué, Rémi Garde admet qu’il dispose avec Lisandro d’un atout majeur. Et même s’il ne veut pas en faire le sauveur de l’OL, l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais constate que son équipe avec ou sans Lisandro n’est pas la même. Et c’est l’un des rares a être sorti indemne de la période délicate traversée ces dernières saisons.
« Même quand Lisandro est moins bien, je me dis que je n’aimerais pas jouer contre lui. Je me suis toujours dit que ça rassurait nos adversaires de le voir sur le banc, explique le technicien lyonnais, qui estime cependant que l’Argentin n’est pas unique au sein de ses joueurs. Mais ce n’est pas le seul pour lequel je me suis dit ça. Le leadership ? J’en reviens à ces trois années ensemble sans gagner. J’ai laissé Cris capitaine, mais je voulais que d’autres leaders émergent. Cela n’a pas été le cas, parce que jusqu’à samedi, jusqu’à ce premier trophée pour eux, ils vivaient avec les échecs des trois saisons précédentes. Il y avait un côté : c’est compliqué de s’adresser aux autres quand on n’a rien gagné soi-même. Cela a poussé chacun à rester dans son coin. »