Arrivé à l’Olympique Lyonnais il y a bientôt deux ans jour pour jour, Yoann Gourcuff doit se demander ce qu’il a fait pour connaître une telle période de malchance. Après le Mondial 2010, dont il était ressorti moralement très touché, le meneur de jeu pensait pouvoir repartir de l’avant en signant à l’OL. Oui mais voilà, en 24 mois, l’ancien joueur de Bordeaux accumule les pépins que le Progrès a recensés.
C’est d’abord en novembre 2010 que commencent les ennuis de Yoann Gourcuff, victime d’un coup sur le tendon d’Achille en Ligue des champions contre Schalke 04. Résultat, il ne revient qu’au début de l’année 2011. Puis, en mars 2011, il se casse un ongle du gros orteil et déclare forfait pour quinze jours. Last but not least, Gourcuff termine sa première saison à l’Olympique Lyonnais dès le 1er mai après une blessure aux adducteurs contre le TFC.
Et sa deuxième année à l’OL ne débute pas mieux. En plein stage estival, le meneur de jeu doit quitter ses coéquipiers en raison d’une douleur à la cheville gauche qui le poussera à se faire opérer avec un retour sur les terrains le 15 octobre. On passe cette fois en 2012 et en février, ce sont les adducteurs de Yoann Gourcuff qui l’envoient sur la touche pour deux mois, ce dernier ne reprenant que le 17 avril lors d’un naufrage mémorable de l’OL à Toulouse. Et à l’entame de sa troisième saison, un choc avec Benjamin Nivet, samedi contre Troyes, a de nouveau envoyé l’ancien girondin à l’infirmerie. Le chat noir qui accompagne Yoann Gourcuff depuis deux ans se porte lui très bien.