Michel Bastos, Aly Cissokho, Lisandro Lopez, Cris, Bafetimbi Gomis, Anthony Réveillère... Les joueurs à gros contrat n’ont pas été retenus ces dernières années à l’Olympique Lyonnais, qui n’a pas hésité parfois à les pousser vers la sortie pour faire des économies vitales sur la masse salariale. Cela n’a pas pu être le cas pour Yoann Gourcuff, symbole de la dernière folie économique du club rhodanien, et totalement invendable en raison de son salaire et de son très faible temps de jeu. Même pour sa dernière saison, sous la coupe d’Hubert Fournier, le Bordelais a passé le plus clair de son temps à l’infirmerie, finissant par deux mois d’absence pour une simple alerte à la cuisse. Une énorme déception pour l’entraineur lyonnais, qui avoue que, lorsqu’il était blessé, cela tapait un peu sur les nerfs de son vestiaire.
Le contrat démesuré de Gourcuff
« Je suis d'un naturel optimiste, je suis arrivé plein d'espoirs. Cela restera une déception, mais cette déception existe des deux côtés. Quand il joue, il est bon. Donc c'est terriblement frustrant pour le club, pour tout le monde. Quand il jouait, cela se passait bien. Après, il y avait son contrat démesuré, notamment dans les dernières années, dans un vestiaire rajeuni… C'est surtout ça. Sinon, il passait bien dans le vestiaire. Il est intelligent, posé. Ce n'est pas là-dessus qu'est venu le problème. La tension est venue aussi de la sensation qu'avaient les autres qu'il pouvait jouer alors que lui estimait qu'il avait trop mal, mais je crois qu'ils ont quand même compris qu'il ne faisait pas exprès », a tout de même conclu, dans les colonnes de L’Equipe, un Hubert Fournier plutôt malheureux sportivement pour le meneur de jeu lyonnais, qui avait tout de même agacé beaucoup de monde, ne serait-ce que par sa sortie du terrain sans prévenir personne lors du match face à Nice.