Malgré ses bonnes prestations, Anthony Lopes garde la réputation d'être un gardien et un homme violent à l'OL. Le Portugais estime cela mensonger et connaît parfaitement les origines de cette image. Cela remonte à l'Olympico de mars 2018.
Anthony Lopes est prêt à la grande bagarre avec l'OL contre l'OM dimanche soir. Au figuré normalement, même si certains estiment qu'on doit parler au sens propre concernant le Portugais. Il traine une réputation de bagarreur et de joueur violent après des épisodes successifs : altercation avec les supporters de Bastia en 2017, choc avec Kylian Mbappé en janvier 2018 et le fameux OM-OL de mars 2018. Ce soir-là, les Lyonnais avaient renversé les Marseillais 3-2 pour aller chercher la Ligue des champions en fin de saison. Un bon souvenir pour tous les joueurs de l'OL ou presque. En effet, Anthony Lopes avait mal fini la soirée sur le plan personnel.
Le costume du bagarreur, Lopes vit avec désormais
Une bagarre avait éclaté entre les deux équipes, joueurs comme staff. Anthony Lopes était aux premières loges, s'étant rendu coupable d'avoir frappé un membre du staff marseillais. La commission de discipline de la LFP l'avait suspendu pour cinq matchs et cet épisode avait encore terni son image auprès du public. Il estime que cela l'a affecté sur le plan personnel pendant un temps mais qu'il a su surmonter cette épreuve et presque accepter l'étiquette donnée.
🔵🔴 Dans une interview pour Le Parisien, Anthony Lopes est revenu sur les chocs souvent très tendus entre l'OL et l'OM. Alors que se jouera un nouvel Olympico ce dimanche (20h45), le portier lyonnais raconte la bagarre générale de 2018https://t.co/NrYTQQWiWT
— RMC Sport (@RMCsport) April 23, 2023
« Cela avait été difficile personnellement. J’avais été pointé du doigt, à juste titre : je ne m’en suis jamais caché et je l’ai toujours assumé. Cela a été l’un des moments les plus délicats de ma carrière d’un point de vue émotionnel. Mais j’ai su repartir de l’avant. J’ai essayé de me voiler la face il y a quelques années, mais j’ai pleinement conscience que mon étiquette restera la même jusqu’à la fin de ma carrière. Cela me permet au contraire de me focaliser encore plus sur moi-même et sur mon travail, sans écouter ce qui se dit à droite ou à gauche », a t-il confié au journal Le Parisien. Au vu de ses performances cette saison et du sang-froid qu'il dégage depuis plusieurs mois, personne à l'OL ne peut douter qu'il a bel et bien tourné la page de cet incident vieux de cinq ans.