Rassuré par ses derniers résultats, l’Olympique Lyonnais profite du recrutement effectué cet hiver. Le propriétaire John Textor n’a pas à regretter les gros investissements réalisés. Même si le mérite revient apparemment à son prédécesseur Jean-Michel Aulas.
Jean-Michel Aulas a retrouvé le sourire. Longtemps en froid avec John Textor, l’ancien président de l’Olympique Lyonnais s’est finalement réconcilié avec l’Américain. Mais surtout, le vice-président de la Fédération Française de Football se réjouit du réveil des Gones. Le club rhodanien s’éloigne progressivement de la zone rouge en Ligue 1, notamment grâce au recrutement effectué cet hiver. On peut dire que la direction a pris les bonnes décisions pendant le récent mercato. Mais de son côté, Jean-Michel Aulas semble s’attribuer tout le mérite.
🔴Entretien RMC Sport avec Jean-Michel Aulas
— RMC Sport (@RMCsport) February 22, 2024
L'ancien propriétaire de l'OL a jugé le mercato hivernal et s'est confié en longueur sur sa relation avec John Textor, sur son ambition avec l'ASVEL de Tony Parker ou encore dans le foot féminin https://t.co/5lADZcmsnZ
Selon lui, les investissements de John Textor viennent de la vente des actifs qu’il avait lui-même créés. « Le fait d’avoir sucré des actifs tangibles comme le stade, la salle, une académie qui est une des meilleures du monde, les équipes féminines, cela a permis à un moment plus difficile de générer les liquidités qui permettent à l’Olympique Lyonnais de repartir avec des ambitions importantes, a expliqué JMA au micro de RMC. John a fait un mercato d’hiver qui est, quelques fois critiqué parce que c’est l’un des plus importants jamais fait en France. Et donc cela montre l’ambition. »
Textor a profité du travail d'Aulas
« Et tout ceci a été possible parce que précédemment on avait créé une structure avec des actifs qui ont remis toutes les disponibilités dont les nouveaux actionnaires avaient besoin pour développer cette ambition. Donc je l’accepte. Je n’aurais pas pratiqué comme ça. En tout cas cela n’aurait pas été possible en partant de rien puisqu’en 1987 quand je suis arrivé il n’y avait pas d’actif et pas véritablement d’équipe de très haut niveau », a insisté Jean-Michel Aulas, toujours aussi fier de son travail.